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mardi 27 mars 2018

Kiosque simplifié pour malvoyant


Ceux qui me suivent un peu, savent que ma mère est atteinte de DMLA aux 2 yeux et que je lui ai bricolé, il y a un bon moment, une petite installation de télé-agrandissement avec un vieux PC.

Entre temps, je lui ai bricolé un cadre photo numérique à partir d'un vieux PC portable, un disque dur externe et un exemple (légèrement modifié) livré en standard avec WinDev ("Wd Diaporama") pour qu'elle puisse regarder facilement (toutes!) les photos de ma fille.

Dans un premier temps, c'était plus simple pour moi de lui coller 2 PC avec un programme spécifique lancé par le groupe de démarrage de Windows.

Dans un 2ème temps, elle a commencé à se plaindre de tous ce matos, des câbles, etc...
(jamais contents ces vieux ! - )

Pour mettre tout sur un seul et même PC, le problème est qu'avec la DMLA, impossible pour elle de voir le curseur de la souris et donc impossible pour elle d'aller cliquer sur un icône de programme

J'ai bien tenter de lui dessiner un curseur de souris spécifique, de passer en grande police, avec de gros icônes.
Malheureusement, même à la taille maximum possible pour un curseur de souris, elle ne le distingue pas.

Du coup, j'ai changé mon fusil d'épaule: lui faire une programme de lancement d'application (ça s'appelle un "kiosque"), simple (basique même), avec des gros libellés, qu'elle puisse activer avec les touches de fonction du clavier: ça, elle les a bien repéré.

Après quelques recherches sur le web, je ne suis pas surpris de trouver pléthores d'applications kiosque, toutes plus puissantes et fonctionnelles les unes que les autres, mais aucune de vraiment adaptée à une personne âgée malvoyante.

Que cela ne tienne, j'ai pondu, en vitesse avec "WinDev", une application de kiosque en adéquation avec les capacités de ma mère.

L'application consiste en une simple table à 2 colonnes:
. la lettre d'appel (ou plutôt la touche de fonction d'appel)
. Le nom de l'application à lancer
Je ne gère que les 12 touches de fonctions de base; dans notre cas, c'est largement suffisant.

4 Touches sont réservées: "ESC" pour sortir, "F1" pour l'aide, "F2" pour le mode édition (ça c'est pour moi) et "F4" pour éteindre directement le PC.

Les autres touches sont disponibles pour être affectées à un EXE quelconque.

Pour affecter un EXE à une touche de fonction, je me positionne, dans la table, sur la touche que je veux affecter ("F3" ou "F7" par exemple, j'ai les 2 sur les copies d'écran).
. J'appuie sur "F2" pour rentre en mode édition


La petite messagebox à validation automatique est là pour éviter une modification malheureuse, suite à une manipulation malencontreuse. En clair, si ma mère tape sur "F2" par erreur, le temps qu'elle comprenne ce qu'elle a fait, le passage en mode Edition sera annulé.


. Je saisie un libellé ("NotePad" par exemple)

. J'indique le chemin d'un EXE ("C:\windows\system32\NotePad.exe" par exemple) et j'appuie sur le bouton d'écriture.
. A nouveau "F2" pour sortir du mode édition

Maintenant, quand le programme de kiosque est lancé, la touche "F3" lance le NotePad.



La mise en place visuelle maintenant.
Je change le zoom de la fenêtre en utilisant la molette de la souris (la touche "CTRL" enfoncée, je fait tourner la molette de la souris).
. Moi, je commence par agrandir le zoom de toute la fenêtre. Avant de toucher à la molette, le curseur souris doit se trouver sur la fenêtre, mais pas dans la table.
. Ensuite j'agrandis spécifiquement le zoom de la table: je met le curseur de la souris dans la table et je joue avec la molette.
. Enfin, je maximise la fenêtre par la case système et je fais les derniers ajustements.

Les paramètres de zoom sont automatiquement sauvegardés, il suffit de sortir "proprement" de l'application par ESC.

Pour que le soft de kiosque démarre automatiquement au lancement de Windows, en mode édition, j'ai mis une petite case à cocher qui fait tout, toute seule.

Ma fille: "ah mais on voit plus la jolie image de fond de windows"
- ouais bé Mamie jackie, elle s'en fout, elle la voit pas de toutes façons!

Donc, à l'utilisation, ma mère allume le PC et attend que la table des EXE soit affichée.
Là, par une touche de fonction, elle lance l'agrandisseur ou le diaporama (pour le moment : - )

Lorsqu'elle en a assez, ESC ferme l'appli en cours (c'est la touche de sortie des 2 applications) et le kiosque reprend la main.
Si elle veut lancer une application elle appuie sur la touche de fonction.

Sinon "F4" éteint le PC directement.

Voila, je met ce programme à disposition de tous gratuitement "ocazou" il puisse être utile à quelqu'un d'autre.

jeudi 15 mars 2018

Ramasser les feuilles mortes

 A la saison des feuilles mortes, avec 3 mûriers platanes et 2 peupliers sur le terrain, on est sacrément gâté en quantité de feuilles mortes (les fruitiers, eux, ne "salissent" pas beaucoup).

J'ai (évidemment) essayé le râteau à feuilles: ça fait bien les bras.

Après j'ai, soit broyé les feuilles pour les composter, soit empilé en tas pour les laisser composter.
En tas, c'est pas très fun et puis il y en a toujours quelques unes qui s'échappent avec le vent.
En compost, par contre, ça fait un méga-compost, fin et bien noir rapidement. Mais comme j'ai plus trop l'usage du compost maintenant...

J'ai aussi essayé de passer directement dessus avec la tondeuse: c'est sympa aussi, ça fait du "mulching" et ça évite de devoir les ramasser. Malheureusement je ne peux pas passer la tondeuse partout.
Sur la terrasse carrelée et/ou la pelouse synthétique, il faut quand même balayer ou passer le râteau.

J'ai aussi essayé le soufflant: c'est un peu moins fatiguant que le râteau, mais c'est drôlement moins précis, on en fout un peu partout aussi.
Par contre, ça amuse beaucoup ma fille de jouer avec les feuilles et le soufflant ( - :

L'aspirateur à feuille: c'est déjà mieux, c'est plus propre.
Par contre, c'est fatiguant (sur un grand terrain) de trimbaler le sac plein et de le vider.
Et aussi, ça se bouche souvent.

Et puis un jour, je trouve un aspirateur/souffleur, sur le bord de la route.
Le sac est passablement abîmé, et avec des tentatives de réparation à base de scotch alu, des nœuds sur la toile, etc..

Dans l'idée de tenter une restauration de l'appareil, j'ai commencé par le débarrasser de tous ces bouts de scotch et de son sac. Et là, bim, je me dis "et si j'essayais en mode aspirateur, mais sans le sac ?".

Alors, évidemment, ça aspire les feuilles et ça les broie.
Mais aussi ça éjecte bien fort les petits bouts de feuille.
En fait, ça fait comme un passage par la tondeuse, mais en plus facile, plus léger et surtout, je peux aussi passer sur la terrasse, sur la pelouse synthétique, etc....

J'ai essayé en "réel live", sur mes feuilles de platanes et de peupliers.
Alors, voui: on s'en fout partout, ça balance plein de petits bouts de feuilles.
Mais par contre, ces petits bouts de feuille s'envolent très facilement et se dispersent très vite dans le terrain et disparaissent assez vite "tous seuls".
Et puis s'il n'y a pas assez de vent, je bascule l'aspirateur en souffleur et hop, je les éjecte loin.

Cette méthode me semble (pour l'instant, je verrais à l'usage) un bon compromis, pas trop fatiguant, moins contraignant et tellement écologique!  ( - :

mardi 13 mars 2018

Alias FTP sur répertoire NAS

Comme j'ai bien galéré un moment pour arriver à mettre des alias FTP, sur des répertoires de mon serveur NAS, je pond un petit article pour ceux qui en auraient besoin.

Dans le cas de mon serveur NAS (D-Link DNS-320), je ne trouvais pas comment accéder aux volumes, sans passer par la couche soft et/ou le driver de D-Link.

En clair, sur mon serveur NAS j'ai un répertoire "MesPhotos" à la racine du "Volume_1".

Avec le gestionnaire D-Link de mon serveur NAS, j'ai connecté un lecteur Windows "Y" sur mon "Volume_1". Dans l'explorateur de Windows, je peux donc accéder à "Y:\MesPhotos".

Par contre, dans FileZilla Serveur, si j'indique ce path comme répertoire partagé, avec un alias correct, le client FTP ne le voit pas.

J'ai trouvé plein d'infos, sur le web, pour rajouter des éléments dans la couche linux du NAS, accéder en "root", rajouter des protocoles, etc.. mais que des solutions que je trouve trop compliquées (j'aime la simplicité : - ).

Et puis, par hasard, je me suis rendu compte que, tout simplement, la syntaxe
"\\ adresse IP Locale du NAS \ Nom de volume \ Répertoire"
fonctionnait sans avoir besoin de passer par l'outil de D-Link, ni besoin de bricoler une usine à gaz avec des outils tiers  (en tout cas, dans le cas de mon serveur NAS).

L'idée c'est de pouvoir partager certains répertoires de mon serveur NAS à travers un serveur FTP FileZilla Server.
Pourquoi au travers d'un FileZilla Server ?
Parce que les solutions de partage à distance proposées par le système de mon serveur NAS ne sont pas assez sécurisées à mon gout.
FileZilla Server est largement plus sérieux en terme de sécurité et en plus il est gratuit.

Grosse galère pour trouver la syntaxe à utiliser pour créer un alias FTP dans FileZilla Server sur un répertoire de mon serveur NAS. En cas de fausse manœuvre, aucun warning, aucun message d'erreur pour dire que quelque chose ne va pas.
Je vois juste que le client FTP .... ne voit pas l'alias. J'ai donc dû procéder à tâtons.

Au final, voici la méthode "simple" que j'utilise (il y en a peut-être d'autres) et qui fonctionne:

Pour chaque utilisateur, j'ai indiqué un répertoire local (le "Home Directory").
Moi je met ça dans un sous-répertoire de "Mes Documents" (du genre "C:\users\Moi\Documents\FTP\MonUser"). Ce répertoire doit exister physiquement sur le disque.

Pour partager un répertoire de mon serveur NAS, dans le gestionnaire d'utilisateur de FileZilla, je clique sur le bouton "Add".
Le sélecteur de répertoire se lance, je fais "Annuler" (le sélecteur de répertoire ne me permet pas  d'accéder à la syntaxe qui m’intéresse).
Je clique sur le libellé "" (partie gauche de la table "shared folders") pour le mettre en saisie.

Là je saisie, ou je copie-colle, le path du répertoire de mon NAS que je souhaite partager  ("\\ adresse IP Locale du NAS \ Nom de volume \ Répertoire").
Pour reprendre mon exemple, je saisie "\\192.168.1.78\Volume_1\MesPhotos".

Pour attribuer un alias FTP (sinon le client FTP ne le verra pas) à ce répertoire partagé, je fais Clic Droit + "Edit Aliases" sur la ligne correspondante.
J'indique "/"
Par exemple "C:/users/Moi/Documents/FTP/MonUser/MonAlias".

ATTENTION: là, les séparateurs, ce sont des "/" et non pas des "\"!! (piège).

Le nom de l'alias est choisi arbitrairement et ce path de répertoire n'a pas besoin d'exister physiquement.

Si le chemin du répertoire à partager est faux, ou si le path de l'alias est incorrect: je n'ai aucune erreur, l'alias n’apparaît simplement pas sur le client FTP.

Maintenant, je peux partager avec des amis, via un accès protégé (surtout de mon coté), certains répertoires de mon serveur NAS pour nous échanger (par exemple) des photos (de nos jours, on a vite fait des faire plusieurs gigas de photos dans une journée entre amis).

L’accès n'est évidemment pas très rapide puisque nous passons par nos connexions internet de particuliers.
Mais c'est assez simple de lancer un gros téléchargement FTP, le soir, avant d'aller ce coucher.
En tout cas, c'est plus simple que de trouver un créneau pour se voir, se faire passer un disque dur, faire la copie, rendre le disque dur, etc...
Le téléchargement se déroule dans la nuit et généralement (sauf problème de comm) le lendemain c'est OK.

Un conseil sur ce genre de connexion de particulier: paramétrer son client FTP pour qu'il fasse 1 job à la fois.
L'erreur classique est de sélectionner plusieurs fichiers et de lancer tous les téléchargements en même temps.
Par défaut, le client et le serveur vont s'efforcer de satisfaire la demande, et provoquer donc beaucoup d’accès concurrentiel sur le disque et sur la communication.

Au lieu d'aller plus vite, c'est l'effet inverse qui va se produire et souvent se planter pour cause de TimeOut.
En paramétrant 1 job à la fois, même si on sélectionne plusieurs fichiers à télécharger, les transferts se feront à la queue leu-leu sans se concurrencer et au final, ça ira plus vite.

lundi 12 mars 2018

Consommation du groupe de sécurité

Lors de mes investigations webesques sur la possibilité de détartrer un groupe de sécurité, je suis tombé, notamment, sur cette vidéo, très bien faite.

L'auteur nous explique comment économiser de l'eau par rapport à l'écoulement (normal) du groupe de sécurité d'un ballon d'eau chaude.

Les volumes d'écoulement indiqués dans la vidéo sont assez impressionnants et je me suis demandé si ce n'était pas, aussi, fonction de l'état du GS.

Un GS bien entartré doit laisser s'écouler beaucoup plus d'eau qu'un neuf (ou qu'un "restauré").

Comme dans le cas de mon GS "de 17 ans" qui faisait pipi toute la journée et qui a, d'ailleurs, été détecté par notre fournisseur d'eau, via notre nouveau compteur d'eau électronique.

J'avais mesuré le volume de cette "fuite" en positionnant un saut de maçon, sur un tabouret, sous le GS sans son siphon: en 6 heures, prés de 8 litres!

Dans cette idée, je voulais connaitre le volume réel de l'écoulement de mon groupe de sécurité "flambant neuf". Et comme, en voyant mon bricolage, un copain m'a dit "pue thym, mais c'est pas con ton idée, faut que je fasse pareil", je me suis dit qu'un article sur le sujet pourrait peut-être servir à d'autres.

J'ai pris une bête boite de conserve.
Sur le haut de la boite, j'ai percé 2 trous, diamétralement opposés.
Un bout de fil de fer pour faire une anse.

Ensuite, j'ai démonté le siphon du groupe de sécurité et j'ai accroché ma boite de conserve, par la anse, sur le robinet du GS.

Il ne me restait plus qu'à mesurer tous les jours, avec un verre mesureur, la quantité d'eau recueillie dans la boite de conserve.

Dans notre cas, ça fait 3/4 de litre d'eau par jour, donc, grand maximum, 365 litres d'eau par an. Est-ce bien rentable d'installer un vase d'expansion à 40€, plus les accessoires ?

Bah, je dirais que pour l'instant, j'ai d'autres sujets plus prioritaires à traiter, mais je me garde ça sous le coude, mais c'est toujours intéressant d'avoir l'information précise.

Réparation d'un pneu tubeless

Midi, je sors du boulot pour aller manger chez moi: pneu arrière droit à plat ) - ;

Personnellement, je préfère réparer le trou que m’embêter à sortir la roue de secours, suspendue à un câble, cachée sous la bagnole, qu'on fait descendre en déroulant ... bref, ça me gonfle.

Donc je commence à démonter ma roue pour réparer et des collègues de travail qui sortent pour aller déjeuner aussi:
"Houla, t'as crevé ? tu changes ta roue ?"
Non, je la répare
"Comment ça ? C'est pas des Tubeless ?"
Bin si, justement, c'est plus facile à réparer que des chambres à air
"Ah bon ? mais comment tu fais ça ?"

Du coup, je me suis dit qu'un article ne servirait pas qu'à ces ânes bâclés ( - ; , mais que ça pourrait aussi aider d'autres personnes.

J'ai toujours dans la voiture (dans une grande sacoche de LaPoste récupérée dans une benne de Thierry), entres autres:
. un cric simple (celui de la voiture est planqué dans la roue de secours sous la voiture, donc pas pratique),
. une croix (grosse clé de démontage de roue),
. un petit gonfleur électrique (Lidl, 10€ lors d'un discount),
. des gants caoutchouc jetables
. 2 kits (ouais, c'est mieux qu'un : - ) de réparation de tubeless (moins d'une dizaine d'euros).

Un kit de réparation de tubeless contient une lime rond en pointe, une grosse aiguille et des mèches collantes.

J’enlève l'enjoliveur (dit vite et en boucle c'est marrant).
Je débloque mes boulons de roue (si c'est trop serré je monte sur la clé pour forcer de tout mon poids).
Ensuite, je monte la voiture sur le cric
et enfin, je sors tout les boulons puis la roue.

Il m'est arrivé de réparer un trou dans un tubeless sans démonter la roue, mais c'est un peu plus sportif.

Maintenant que la roue est démontée, je l'inspecte pour trouver la cause de la fuite.

Chaque fois que j'ai crevé, j'ai toujours trouvé un "gros" truc évident (vis, clou, boulons même).

Les petits bouts de fil de fer de 2 ou 3 mm qu'on trouve sur un pneu, sont rarement la cause de la crevaison: il ne pénètrent pas assez le pneu pour générer une fuite.


Évidemment, je trouve un beau vis (vis à placo cette fois).
Je sors l'objet importun (avec un tournevis, dans ce cas).





Maintenant, il faut nettoyer le trou et l'élargir un peu pour que la mèche qu'on va lui introduire après puisse passer.

Alors je plante (je devrais dire "je poignarde") dans le trou laissé par la vis, la lime de mon kit de réparation.
Je fais plusieurs aller-retour de manière à usiner proprement le trou.

Là il faut avoir un peu de poigne (contrairement à moi, préférez une poignée en "T", vous sentirez la différence).


Pour faire ça, il existe aussi un embout pour monter sur la perceuse.
Et c'est vachement moins fatiguant avec la perceuse qu'à la mimine.
Mais bon, on a pas toujours une visseuse à demeure dans la voiture non plus (moi des fois oui : - ).

Allez, c'est presque fini, il ne reste plus qu'à boucher ce joli trou.

Je prend la grosse aiguille sur laquelle j'enfile une des mèches collantes (ça aussi c'est rock’n’roll ! c'est mou, ça colle, c'est top) et je la centre le mieux que je peux.

Maintenant, je plante l’aiguille dans le trou pour aller mettre en place la mèche. Là aussi, faut bien quicher, faut pas hésiter, il faut rentrer cette "bipbipbip" de mèche! (j'apprécie la poignée en "T" : - )


Je laisse juste dépasser 1 ou  2 centimètres des 2 bouts de mèche.



Histoire de bien tortiller la mèche à l'intérieur du pneu, je fais tourner l'aiguille 4 ou 5 fois sur elle même, et je la retire.


D'un coup de cutter, je coupe le surplus de mèche et ça y est: le pneu est réparé.



Je remonte ma roue, je remet les boulons et je les resserre aussi fort que je peux (si le différentiel ne m'embête pas).

Je branche mon petit gonfleur, moteur allumé (pour ne pas vider ma batterie) et j'allume le gonfleur.

Pendant que le pneu se regonfle, je descend le cric et je range tout mon bazar.
Une fois le pneu regonflé, il ne reste plus qu'à bien bloquer les boulons de roue et c'est fini.

<>

Mon copain lolo :
"Et la colle ?"
- Qué colle ? j'en ai jamais mis et j'ai jamais eu de soucis!
"C'est vrai que c'est pas impératif, mais comme c'est liquide, ça sert de lubrifiant.
Comme la vaseline, sauf qu’après ça colle.
Mais avec, tu forces moins pour enfoncer la mèche"

Donc voila, c'est dit : ça fait des années que je force pour rien, la prochaine fois, je le saurais