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mercredi 17 avril 2024

Pompe à eau manuelle à clapet

Tous le monde a déjà vu ces pompes à eau manuelle avec un grand levier (comme dans la "Petite maison dans la prairie") qui permettent de tirer de l'eau en agitant le grand levier.
Même si des industriels ce sont remis à en fabriquer des neuves, je trouve le prix encore un peu prohibitif (c'est fait pour les bobo, alors tu penses !).
L'autre truc qui me chagrine, c'est le système de pompage, qui consiste en un piston dans le corps de la pompe qui aspire le contenu du tube, créant une dépression qui provoque l'aspiration de l'eau.
Ce genre d'aspiration, à mon humble connaissance, a une limitation physique théorique de 7m maximum de hauteur de relevage.
c.a.d. qu'elle ne peut pas aspirer de l'eau se trouvant à plus de 7m de profondeur.

Sur le terrain, nous avons un vieux forage, "pincé" à 16 mètres de profondeur, qui donne encore de l'eau mais avec un débit ridicule (moins d'1/2 m3/h) .
L'été, le niveau statique descend souvent à 10, voir 12m, et là du coup avec une pompe extérieure, électrique ou manuelle c'est cuit pour tirer de l'eau.
Et puis brancher une pompe immergée sur ce forage avec son tout petit débit, même avec mon système de contrôle de manque d'eau perso, ça me semble un peu "too much".

Par contre, l'idée de "pousser l'eau par le bas" me semblait toujours intéressante. Voui mais comment faire ça "à la main" ??
Bin en utilisant un clapet, comme ceux qu'on trouve généralement au bout des tuyaux de pompage, juste au dessus de la crépine.
En faisant simplement des aller-retour (oui, en branlant le tuyaux oui), le clapet s'ouvre à chaque descente, laissant rentrer de l'eau dans le tuyau et se referme à la remontée pour éviter qu'elle ne ressorte.
A chaque aller-retour vertical, le niveau d'eau augmente dans le tuyau qui se remplit donc, jusqu'à déborder par le haut. Et, "oh joie intense et multicolore", ça fait jaillir de l'eau du forage à la main.

Bon après, on est pas des bœufs, on va essayer de faire un truc un peu plus propre qu'un simple tuyau qui sort du forage, comme une paille dans un verre de menthe à l'eau.

Déjà en sortie de forage, je vais lui donner une forme de T, histoire d'éviter que le tuyau descende trop bas en passant par le trou.
Par la suite, je rajouterais une plaque en PVC (un morceau de contenair de poubelle) fixée avec 2 serflex.
La forme de T servira aussi de poignée et permettra d'envoyer l'eau de sortie à l'horizontale.

Comme Crépine/clapet j'ai choisi un vieux modèle tout en laiton, principalement pour sa solidité (comme il va passer son temps à se balader et certainement frotter/taper sur les parois du forage).
J'avais commencé à préparer un embout avec une crépine plus récente en grille sur une embase plastique, mais en le manipulant, la grille m'est resté dans la main. C'était pas un bon présage.

Comme tuyau, un petit bout de 14m de plymouth alimentaire en 32, qui trainait dans mon hangar, récupéré au fil du temps, comme la plupart des raccords que je vais utiliser.

mardi 2 avril 2024

Râteau ramasse caillou

Vaste sujet que le ramassage de caillou, généralement dans le jardin potager.
Plusieurs techniques à base de râteau ou d'accessoire de motoculteur existent pour faire, par exemple, des andains, qu'on ramassera ensuite à la fourche à caillou.
On peut aussi ramasser à la main, accroupi ou penché en avant, mais avec l'âge ça devient un cauchemar.
Evidemment, tout dépend de l'état du terrain, tous ne sont pas égaux devant l'empierrage.

Pour le morceau de terrain que je prépare actuellement pour recevoir des bacs de permaculture, c'est principalement du galet.
Visiblement, il y a longtemps (plusieurs siècles ?) le lit de la rivière qui court 500 mètres plus loin, passait par là.
Dans mon cas, seul les gros galets m’intéressent, ceux qui cassent les outils.
Les petits cailloux, je rêve pas, je pourrais y passer le reste de ma vie à les ramasser qu'il en resteraient encore.

Voila, donc après avoir passé mon vieux motoculteur sur cette zone, beaucoup de gros galets sont remontés et j'ai pas envie de me (re)péter le dos comme ça m'est déjà arrivé trop souvent.
J'ai commencé à en ramasser en utilisant une pince de cantonnier (ou "pince à déchet") pour éviter de me pencher, mais y a tellement de galets, qu'il me fallait une solution pour en ramasser plusieurs à la fois. J'ai donc décidé de me fabriquer un râteau ramasse caillou.

Alors voui, il en existe déjà dans le commerce. 
Un peu cher à mon gout (ouais, chuis un gros radin, si vous voulez), mais surtout pas vraiment fait pour mes gros galets, plutôt pour du petit caillou.

Je suis parti de morceau de caddie pour la partie râteau/panier et pour le manche je vais utiliser une barre de Wishbone en alu de planche à voile.

J'ai d'abord donné la forme du panier en passant la grille dans ma plieuse (pue thym, il m'a fallu prendre une grosse clé de plombier pour faire levier: c'est costaud comme grille).

 

 




Pour renforcer les dents du râteau, j'ai soudé 2 tiges en V en retrait (la barre en avant-plan sautera évidemment pour créer les dents).
Plus tard, je me suis rendu compte que les dents gagneraient a être taillées en pointe, alors que leur ai fait un petit 45°.

Ensuite, l'articulation/fixation : comme je ne suis pas sûr de l'angle a donner au manche par rapport à la grille, j'ai préféré faire un machin réglable (et c'est tant mieux, j'en rendrais compte à l'utilisation !).

Dans un bout de cornière, je soude un bout de tube métal percé (le bout de wishbone est clipsable) pour fixer le manche.


De l'autre coté, 2 boucles de métal (issues aussi de caddie) pour faire l'articulation. Et enfin, pour verrouiller l'articulation, 2 trous de 8mm avec chacun un écrou soudé, dans lequel je mettrai des boulons qui appuieront sur la barre qui sert d'axe au râteau.


Pour faire les cotés du panier, je pose un autre morceau de grille de caddie, je soude et je découpe le surplus.


J'ai fait les premiers essais alors qu'il a plus dans la nuit. La terre n'est plus aussi poudreuse qu’après avoir passé le motoculteur, elle colle pas mal.


Mais, je peux déjà voir que c'est bien utilisable. J'ai dû changer plusieurs fois l'angle du manche avant de trouver une position qui me convient.


Une fois que j'ai ratissé un petit morceau, je bascule le manche à la verticale, je soulève, je secoue un peu et hop, dans le bac à caillou.

Je reprendrais sérieusement le dépierrage de ce petit carré de terrain quand la terre aura séché et que j'aurais remis un coup de motoc.

mercredi 6 mars 2024

Vibrateur maison

Vu de dessous
Il y a quelques années, je m'étais fabriqué un vibrateur (on dit aussi "Vibreur") avec une perceuse et une clé allen comme balourd pour tamiser de la terre.
A l'époque, ça m'avait bien dépanné (ouais, parce que jouer de la pelle et en plus secouer le tamis à la main, moi je trouve ça fatiguant).

Cette année, justement pour faire les finitions de la fameuse piscine que je restaure, c'est plus de 7m3 de graviers de drainage que je dois tamiser.
"Mais caisse tu fous encore à tamiser ? T'en a pas marre ?!"
Bin j'ai pas vraiment le choix. C'est de la récup ("Non ?! Jure !?") et ça provient de toit d'immeuble où ça a passé plus de 30 ans : y a de tout dedans, du verre, du gravats, et surtout une espèce de poussière/terre, bien crado. Hors de question que je mette ça autour de la piscine après le mal que je me suis donné à restaurer tous ses éléments.

Bon, mais là, la perceuse ne fait plus le poids. Déjà, avec 4 pelles de graviers dans le tamis, elle est plus assez forte pour le faire bouger. Sans parler qu'elle ne peut pas tourner des journées entières; elle va finir par cramer (tamiser du gravier en plein été le sud, ça c'est du taf de bonhomme ... ou de maboul !)



Alors, je vous fais grâce de mes différents (et nombreux) essais, mes loupés (le moteur qui s'envole parce que les pattes de fixation ont lâchés, les coupures électriques parce que les vibrations et les frottements dénudent les fils électriques).
Je vais aller directement à ma formule actuelle qui fonctionne plutôt bien.

J'ai fait un châssis en cornière, au milieu duquel je détourne un moteur de machine à laver (super quand on veux pouvoir faire varier la vitesse)
 de son usage normal en le fixant avec ma fameuse platine simple mais costaude.




Par sécurité, autour du balourd, j'ai fixé un bout de pneu ballon (ex-tondeuse autoportée) en cas d'envol de balourd (ça m'est curieusement pas encore arrivé ça).
Pour faire varier la vitesse du moteur, un variateur de chez Ali à 15 balles, ça fait bien le job (l'interrupteur a fini par lâcher, heureusement, j'avais fait une rallonge-interrupteur étanche)
.


Les fils électriques sont protégés dans un tube plastique parce que le moindre frottement sur un morceau de métal les dénude à vitesse grand V, et là, on a, au choix (ou pas), des étincelles, le différentiel qui saute, ou un disjoncteur.

Le balourd qui me donne les vibrations les plus franches, c'est une tige avec au bout un gros bout de fer plat. Au départ, j'ai pris un bout de fer plat excentrés sur l'axe du moteur : ça vibrait, mais pas avec une franche amplitude.

Et pour ventiler le tout, j'utilise ma fameuse ventilation externe, simple mais efficace aussi.


Mon châssis en cornière est boulonné à la grille qui sert de tamis, elle même suspendu par chaines  et ressorts (de trampoline) à une vieille balançoire, mais ça c'est le même concept que précédemment.

dimanche 3 mars 2024

Ventilation externe d'un moteur électrique

Ventiler un moteur électrique qui chauffe : vaste sujet qui (me) revient souvent.
Des fois, je rajoute un ventilateur de PC, des fois, il me suffit de rajouter des trous dans un boitier.

J'ai le problème sur mon vibrateur, le moteur de MAL chauffe trop et se met en sécurité.


Là, le boitier est déjà grand ouvert, et pour mettre un ventilateur, il va me falloir trouver une fixation "souple et solide à la fois" qui résiste aux vibrations et protège le ventilateur des fameuses vibrations.

Et puis, j'ai l'idée de plutôt utiliser une ventilation indépendante du moteur, et de relier les 2 avec un tuyaux (l'inverse de l'aspiration qu'on trouve sur une scie circulaire ou sur un rabot quoi !)



Alors pour souffler, j'ai d'abord pensé à bricoler un aspirateur, et là je tombe sur une petite turbine de chaudière qui traine dans mon hangar.
Chance ! un embout, semi-conique, de tuyaux de piscine s'emboite pile-poil dans le tube de sortie. ça commence à sentir bon là ( - :

Pour vous dire si je suis con, j'ai d'abord pensé à utiliser, comme tuyau souple, un tube de pression pour pompe de piscine.

En fait, c'est tellement rigide que ça transmet une bonne partie des vibrations à la turbine, qui se met à se balader toute seule.


Et puis bêtement je pense à ... un tuyau d'aspirateur, dont c'est le boulot principal de convoyer de l'air (et ouais, quand on est con ...) !!
Là, enfin, les vibrations n'atteignent pas la turbine.

Je pose la turbine à proximité du moteur, j'emboite le tuyau d'aspi dessus et je vais fixe l'autre bout, avec des élastiques, sur le cadre qui contient le moteur.
A l'usage, le moteur est recouvert d'un bout de bâche (histoire que rien ne tombe dedans) qui du coup sert de carter et l'air peut circuler d'un coté à l'autre.

Plusieurs après-midi entières à tourner, je n'ai plus eu de problème de chauffe sur ce moteur.

mardi 27 février 2024

Butées pour ébrancheur ou cisaille

J'ai récupéré dernièrement ce petit ébrancheur "Sandvik" avec ses 2 butées en caoutchouc dans un état de décomposition avancée.
Le reste de la pince est nickel, si ce n'est un peu d'oxydation.

Je me met en quête sur le web d'une paire de butée neuve.
Visiblement ça tourne à moins de 10 eurals, c'est pas la mort du petit cheval.
Mais, par contre, pour avoir les dimensions des butées, whalou: je tombe que sur des articles qui me donnent la taille ou le poids du paquet, ou la référence des modèles d'ébrancheur correspondant (la référence de la mienne semble être un peu trop ancienne).
Je vois dans certains commentaires, que d'autres sont confrontés aux mêmes soucis de précision ( - :  Et j'en trouve pas chez Ali non plus ) - :

Moi il me faut des butées avec un diamètre de 21mm et bin chuis pas foutu de trouver ce que je cherche.
Puis je vois une annonce dans une GSB du coin alors je m'y pointe un samedi matin : y en a pas dans le rayon. Je chope un vendeur "sur votre site internet, il est dit que vous en avez en stock" - oh bé vous savez, le site internet...

Ok, ça m'a bien cassé les noisettes de perdre du temps, un samedi matin, d'aller et venir dans cette zone commerciale.
De retour chez moi, je sors mes scies cloches, je regarde celle qui fait dans les 21mm intérieur.

Je prend un bout de pneu de 4x4 (chinois : il a pas d'armature en métal) et je met 2 coup de scie cloche dans une paire de crampons.
Pensez à lubrifier, à l'eau, la scie-cloche, sinon ça risque d'être sport pour extraire le bout de caoutchouc de la cloche.

Là, j'ai 2 petits rouleau de caoutchouc (et plutôt costaud).




Je décapite un vis à agglo et je la visse dans le trou de la mèche de centrage.


Je met ça sur une perceuse et hop un petit coup de touret pour lui donner une forme approchante des butées d'origine.



 




Ensuite, un passage à l'étau pour mettre la butée en pression sur son 

support.

Et voila, le travail, problème résolu.