Poser des bordures de jardin en béton sans béton

Pour (tenter de) finir les abords de notre piscine hors sol (de récup, évidemment), nous nous sommes décidés pour un sol en gros gravier (de récup aussi, j'en reparlerai plus tard).

Histoire d'avoir une finition un peu sympa, je vais utiliser des bordures de jardin en béton de 20 x 50 pour séparer le gravier de la terre, mais sans les sceller avec une fondation en béton.
(éh bé non, les bordures en béton c'est pas de la récup, je les avais acheté, pour faire autre chose, il y a un moment et elles trainaient derrière mon hangar).

Pourquoi je les scelle pas sur un semblant de fondation en béton ? Bin déjà parce que j'ai pas envie de mettre du béton là (je crois que tous les restes de béton et de gravats que j'ai sorti de ce terrain ont finis de m’écœurer) et surtout parce que ce n'est pas nécessaire. Rien de forcera sur ces bordures. Au final, elles seront semi-enterrées entre de la terre et du gravier.

Alors voila l'arrivée du problème: comment on fait pour poser ça bien aligné et de niveau quand on est un âne bâclé comme moi ??
Évidemment, pour tous mes potes artisans, c'est un détail technique.
Eux, ils tirent un cordeau de niveau et hop, une main attachée dans le dos (j'exagère à peine) ils posent ça nickel du premier coup.

D'abord j'ai (évidemment) fait une petite tranchée, en me basant, au mieux, sur le cordeau pour l'alignement et la profondeur.
Ensuite, j'ai essayé de faire comme ils m'avaient tous dit de faire avec le cordeau et un niveau.
Je me suis tellement pris le choux, que j'ai fini tard le soir. De nuit oui !
Cela avait l'air pas trop mal, du moins à la lumière des spots.
Le lendemain, en pleine lumière, j'ai tout démonté tellement j'avais honte de ce que j'avais fait.

Bon, et là maintenant il me fallait trouver une façon de faire qui tienne la route, pour un caramel dans mon genre.
Je suis parti sur 3 chevrons et 6 morceaux de ferraille à béton.
A chaque bout des chevrons, j'ai percé des trous non traversants pour mettre les bouts de ferrailles à béton.

J'ai commencé à positionner un chevron dans l'alignement du cordeau et après, tout doucement, à coup de massette au dessus des tors à bétons, je me suis efforcé de bien le mettre de niveau.

C'est beaucoup plus simple que de positionner une bordure en béton directement !
J'ai fait de même pour les autres chevrons et vérifier tout l'ensemble avec une grande règle alu et un niveau.

Sur la base de ce (superbe, il faut bien le dire : - ) repère, j'ai positionné une bordure, posée bien à la verticale le long du chevron.
La bordure est légèrement trop basse (tu m'étonnes, j'ai jamais été foutu de creuser en ligne, comment cette tranchée pourrait être de niveau ?).

Là, J'ai tenté 2 méthodes:
. Je met du sable de chaque coté de la bordure et je la soulève légèrement en faisant levier avec une ferraille à béton.
Avec la truelle je fais glisser du sable dessous de chaque coté, jusqu'à ce qu'elle soit de niveau tout du long.
. Je met des petits tas de sable mouillé, comme si c'était du mortier, je pose la bordure dessus.
Je fais la mise de niveau en tapant à la massette sur une cale en bois, ou, si ça descend pas, je glisse la
truelle sous la bordure pour enlever une lame de sable.
Finalement, la seconde méthode (pour moi) s'est avéré plus rapide et plus simple.

Une fois ma ligne de bordure posée le plus correctement possible, je rajoute du sable des 2 cotés sur toute la longueur et j'étale (et ça tasse au passage) au jet d'eau.

Le lendemain je vérifie s'il n'y a pas d'ajustement de hauteur à faire, et je les fait.

L'étape suivante consiste à remplir la partie extérieure de la tranchée avec de la terre et à arroser, à nouveau, pour tasser tout ça et que ça adhère aux bordures.

Détourner moteur de machine à laver

J'ai besoin de détourner (du droit-chemin ?) un (non 2 en fait, ouais, je sais, chuis un gros gourmand ! - ) moteur de machine à laver pour bricoler un vibrateur (Non! pas un vibromasseur ! sans déconner, vous avez vraiment tous l'esprit mal tourné !!)

Alors pourquoi "détourner" ?
Bin un moteur de M.A.L., à la base, sert à entrainer une courroie pour faire tourner un tambour de lavage.
Moi, je vais avoir besoin de pouvoir fixer quelque chose (un "balan") directement sur l'axe, un peu comme si c'était un mandrin et il faut que ça tienne bien fort.

Un moteur de MAL, à fond, ça va dépasser les 10 000 t/m : z'imaginez si un truc se décroche à cette vitesse ??
L'idéal serait de pouvoir utiliser un boulon ou un écrou, ça permettrait de pouvoir serrer bien fort.
Mais comment tarauder un tel axe ? Pour ceux que j'ai sous la main (en tout cas) c'est de l'acier super costaud.
Et en plus, l'axe est généralement court, il n'y a pas beaucoup de prise pour le serrer dans un étau, ou même dans une pince étau, pendant qu'on le chignole.

Alors pour paraphraser Lagardère (le chevalier, pas le billiardaire) : "si tu ne viens pas au filetage, c'est le filetage qui viendra à toi".

Je suis donc parti dans l'option suivante : un long écrou fileté en 40mm de long que je vais souder sur l'axe.
Pourquoi (z'en avez pas marre de poser des questions ?) un long écrou fileté ?
Déjà parce que "écrou", donc 6 pans qui me permettront de serrer très fort.

Ensuite, en perçant dans le filetage, ça devrait, plus ou moins, centrer la mèche, pour rester au maximum dans l'axe.

Bon, d'abord, il me faut débarrasser l'axe de l'espèce de petite poulie.

Et toujours pas de place pour jouer de la disqueuse.

Alors hop, la scie oscillante avec l'embout "qui va bien", et je vais faire 2 ou 3 entailles sur la poulie, jusqu'à atteindre l'axe.

Ensuite, toujours dans la finesse et la délicatesse, je termine au marteau/burin pour finir de sortir la dite-poulie.

 Maintenant, occupons-nous du manchon.

Je commence par protéger la moitié du filetage en vissant un boulon sur la moitié de longueur et un contre-écrou pour bloquer tout ça.

Sur mes 2 moteurs, l'un de mes axes fait 9mm de diamètre et l'autre 10mm.

Je vais donc commencer, par percer, à la verticale, la partie de filetage libre avec la mèche appropriée, chacun des manchons (je vous fais pas un dessin quand même ?).

Dans un deuxième temps, je fais un perçage (de 9mm) traversant qui permettra de fixer par une soudure "bouchon".
J'ai hésité à fileter ce trou là pour mettre un boulon sans tête et me passer de la soudure. Je verrais plus tard peut-être.

Le diamètre de perçage vertical que j'ai effectué sur mes longs écrous, fait pile-poil le diamètre des axes.
Si bien que je dois les rentrer, sur leurs axes respectifs, à petits coups de marteau et du coup, je n'ai pas de jeu à ce niveau là.

Reste à faire les soudures "bouchon", en laissant bien le temps de refroidir entre chaque soudure (surtout ne pas trop faire chauffer l'axe pour ne pas cramer l'induit).

Une petite coup de meuleuse avec un disque à lamelle pour nettoyer et voila, je peux envisager plein d'utilisation avec ces moteurs.

Panier à pellet maison

Depuis un bon moment, je voulais tester, dans mon poêle, la combustion de pellets.
Comme je trouve le prix des paniers tout-fait un peu cher pour ce que c'est, j'attendais d'avoir une plieuse de tôle à ma disposition.

Et comme justement je viens d'en fabriquer une, il était logique que la 1ère utilisation que j'en fasse soit de réaliser ce panier.

Je suis parti d'un morceau de tôle toute trouée de petits carrés.
Mon panier devra faire 30cm de large, 25cm de profondeur et 20cm de haut.

En fonction des dimensions de ma plaque, j'ai découpé une bande de 23cm sur 25+30+25+1 de long (le +1 étant la marge pour les 2 pliures).
D'un coté, j'ai placé ma tôle, sur l'axe de la plieuse, dans le sens de la longueur, entre 25 et 26cm et j'ai plié.
Idem de l'autre coté : j'ai obtenu un joli U.

Ensuite, j'ai découpé un morceau de 30 de large, sur 25 + 20 + 0,5.
Toujours dans le sens de la longueur, j'ai placé l'axe de la plieuse entre 25 et 26, et j'ai plié.
J'ai obtenu un superbe angle.

 J'en ensuite positionné l'angle dans le U, en laissant 3 cm de marge en dessous.

Plein de point de soudure plus tard, hop, j'ai mon panier à pellet.

Et puis j'ai testé ça en réel-live dans mon poêle.
J'avais précédemment acheté un sac de pellets super bradé.

Et bin ça fait le boulot :
. Les flammes sont moins jolies qu'avec du vrai bois, pas de craquement, pas d'odeur (ni bonne ni mauvaises d'ailleurs).
. Un démarrage plutôt lent, mais une très bonne chauffe, le thermomètre du poêle est monté à 80°
. Consommation raisonnable puisque j'ai mis l'équivalent d'une boite d'un (petit) panettone (c'est pas d'la mesure rigoureuse ça ?!) et le feu a tenu la soirée.
. Le lendemain, un tout petit peu de cendre et très fine.

Ecouter que de la bonne musique

Personnellement, j'en ai eu plus que marre de ces radios FM qui passent quasiment en boucle toujours les mêmes morceaux de musique (pour des raisons commerciales/financières/politiques je suppose),
et de ces chanteurs qui me font carrément saigner les oreilles, sans texte, sans voix, sans mélodie et avec le charisme d'une huitre (et je parle même pas des pseudo chanteurs auto-tune!)
et des pubs insipides (zont plus d'imagination les publicitaires ??),
et les commentaires à 2 balles des animateurs sur des sujets qu'ils viennent de lire sur MSN ou sur Google News (mais ils s'imaginent qu'on n'a pas d'accès internet ou bien ?!)

 

Bon donc alors comment je fais, moi, si je veux n'écouter uniquement QUE de la bonne musique (donc celle que j'aime évidemment) et surtout plus de truc débilitant au possible ?
- "bin taka ouvrir un compte chez Spotifaille, IouTuBeuh Zikmu, etc..."
Vouai, mais ça me convient pas à moi (ouais je sais, je suis difficile, mais moi je m'assume !).

Je suis très éclectique dans les genres musicaux que j'aime et je veux un vrai bon mélange de tous les genres que j'aime : pas 2 fois de suite le même artiste, voire le même style.
Ce genre d'outils a tendance à regrouper les styles et les artistes.

"Bon bé tutefé une ou plusieurs playlist dans l'ordre que tu veux, ou mieux, tu utilises le Shuffle ou la fonction Hasard"
Alors j'ai testé les Shuffle et les fonctions de Hasard sur plusieurs lecteurs de référence et ça n'évite pas d'avoir 2 fois le même artiste et/ou style. Et c'est bien normal, ce n'est pas du simple hasard que je veux, c'est de la répartition le plus équitable possible.
Et puis si je fais mes propres listes avec mon propre mélange à la main, j'entendrais toujours les mêmes enchainements de chanson au fil des jours.
Mes petits neurones pénibles vont en être, encore une fois, tout irrités.

Non, en fait, je veux un peu le même principe qu'une radio, des morceaux que je "reçois" par surprise, sans m'y attendre, mais que des morceaux que j'aime (là, y en a surement qui commencent à se dire "et avec une bonne camisole, y nous foutrait peut-être la paix l'allumé du bocal, là non ?")

Bon alors y a pas ? ça existe pas ? je suis trop difficile c'est ça ?
Comme disait Audiard par la bouche du beau Lino "Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait", alors je vais me faire ma propre radio à moi !

Comme c'est un peu mon métier la programmation, j'ai codé mon propre outil de lecture de musique
(feignasse et fier de l'être, je suis reparti du lecteur de livre audio que j'avais fait pour ma mère)
dans lequel j'ai pu mitonner mon propre algo de répartition du "retour du fils de la mort qui tue" ( - :

Bon alors, maintenant que pour la "programmation musicale" c'est bon, comment je fais pour ne pas devoir trimballer les fichiers audio avec moi ?
Diffuser par voie hertzienne, c'est cuit : pour se faire allouer une fréquence, il faut s'engager à passer, aussi, de la musique de merde (je simplifie : - )
 

Bin sinon, y a internet partout ainsi que la 4G, passons donc par là.

Un vieux Core i3 ("de récup" oui bravo, y en a 6 qui suivent !) va me servir de serveur radio à la maison. Il ne sert qu'à ça, je ne l'éteins jamais et j'ai paramétré dans le BIOS pour un redémarrage automatique après une coupure de jus.

Dessus, en plus de mon logiciel de lecture (que j'ai rajouté dans les softs démarrés automatiquement au démarrage de Windows), j'installe l'excellent outil "StreamWhatYouHear" qui permet de diffuser le son émis sur le PC vers un flux audio web (je simplifie encore).

Et enfin, je met tous mes fichiers audio, rangés, das une arborescence, par style, par artiste et par album sur le disque dur. C'est, en partie, cette architecture qui permet à mon algo de faire une répartition optimum (à mon gout en tout cas).

Sur ma box, j'ai simplement ouvert le port alloué pour la diffusion du flux audio.

Sur mon SmartPhone, mon PC au boulot, etc... j'écoute, sur l'excellent VLC, le flux
<URL de la maison>:<Port choisi pour SWYH>/stream/swyh.mp3".

 

Et voila, au final et en plus clair, j'ai fait ma propre Webradio perso.

Et cerise sur le macdo : vous ne pouvez pas savoir le bonheur que c'est, que d'écouter, toute la journée, uniquement de la bonne musique.

Même les journées de boulot les plus pénibles passent plus vite !!!

évier d'extérieur

Nombre de choses récupérées que je ramène à la maison sont loin d'être propres.
Et en bon maniaco-dépressif, hors de question de rentrer ça dans la maison pour les laver (beurk).

Alors généralement, je lave ça dehors, au jet d'eau, devant le garage, accroupis comme un con, ou sur un bout d'établi extérieur, comme un gougnafier, j'en fous partout. Et il y a toujours quelqu'un (à commencer par moi) pour marcher dans l'eau et en foutre plein la maison.

A chaque fois, je réfléchis à installer un évier extérieur, mais où ? sur quel mur le fixer ? là y a pas d'évacuation, là y a pas d'arrivée d'eau.

Et puis là, d'un coup, alors que je cherche autre chose dans mon stock derrière mon hangar, le "mou pour le chat" qui me sert de cerveau établit un lien entre le châssis métallique d'une table et un évier inox double-bac que je viens de voir successivement ("Bon sang, mais c'est bien sûr!").

Sur le châssis, l'évier se dispose impeccablement.

Pour l'évacuation, je branche sur les tubes de sortie, 2 bouts de tuyaux de piscine; Pas besoin de siphon, y a souvent des gros morceaux à évacuer.

J'installe un robinet ("de récup" : bravo) et je relie les 2 flexibles d'arrivée d'eau avec un "té" à visser (ouais, j'ai pas prévu de faire suivre un chauffe-eau .... pour le moment, mais faudrait pas trop me chatouiller : - )
Sur le 3ème embout du "té", je visse un raccord d'arrosage rapide et le tour est joué.

Maintenant je peux disposer cet évier où bon me semble, de préférence à proximité d'un des nombreux de tuyau de drain présents chez moi (je vous ai pas raconté le système de drainage qu'on a mis en place avec ma compagne ? ah bin non chuis bête !).
Pour l'arrivée d'eau, je tire un tuyau d'arrosage que je clipse sur le raccord rapide sus-mentionné.

Et voila, pour faire du nettoyage "de combat" (comme on dit chez nous), on sent nettement le progrès, surtout au niveau du dos !
 

Je m'a fait ma plieuse à tôle

Alors non, je vais pas expliquer comment faire une plieuse à tôle, y a déjà pléthore de tuto sur le Ouébeuh qui l'explique mieux que moi.
Je vais juste raconter, en gros, comment moi j'ai fait, et surtout les conneries que j'ai fait (si ça peut faire gagner du temps à d'autres).

Donc, moi, j'ai fait ça à partir de grosses et belles cornières de récup (merci Thierry) qui servaient à soutenir des aquariums dans un aquarium municipal et qui ont failli finir dans une benne à ferraille.
Alors ouais elles sont bien costaudes les typesses, mais pue thym, elles pèsent lourd aussi !!
Du coup, j'ai préféré faire une plieuse démontable, pour ne pas être obligé de trimballer les 2 morceaux en même temps (ouais, j'ai vieilli : y a 10 ans j'aurais soulevé le tout crème !)

Et c'est là que j'ai commis une première erreur : j'ai choisi des paumelles à souder.
Le soucis c'est que quand ça force fort (j'ai essayé de la tôle acier de plus de 5mm), on voit bien que les charnières forcent en travers (et c'est logique, elles n'ont que 2 points de fixation et excentrés en plus) et si j'avais insisté, elles auraient pu casser.
J'aurais donc mieux fait d'opter pour 4 ou 5 petits morceaux de tube traversés par un gros boulon, en guise de charnière. La charge aurait été mieux répartie sur les articulations (la prochaine version ? vu qu'il me reste des grosses cornières en stock : - )

Sinon, le principe est le même dans tous les cas : le centre de l'axe de pivot doit être au raz du plan de la plieuse.
Donc le diamètre de la charnière doit être, à moitié dans le métal, et l'autre moitié au dessus du plan; Sinon le mouvement de charnière ne se fera pas.
Pour cela, j'ai calculé la diagonale du carré inscrit dans le cercle (et ouais, j'ai été un peu à l'école).
J'ai mesuré sur le bord de la cornière, la moité de la diagonale sur un bord et l'autre moitié sur l'autre.
Ensuite j'ai fait des coupes à 45° pour que mes paumelles s'enfoncent seulement de la moitié.

2ème et 3ème erreur, attenante à la première: D'abord je n'ai pas prévu le dégagement nécessaire pour le passage des charnières lorsque je désassemble la plieuse.
Dans le cas des tubes-boulons, pas besoin de dégagement, les boulons sortent par l'extérieur.
Et ensuite, évidemment, j'ai découpé 1 des 2 dégagements du mauvais coté : quand on est con, on est con, c'est comme ça !

Il est important, dans ce genre de cas, de d'abord tout pointer et d'essayer le mécanisme (oui, donc moi j'ai du pointer et casser plusieurs fois, oui !) avant de faire les soudures définitives (et moches en plus, dans mon cas ).

A l'utilisation, pour l'installer, je viens prendre une des 2 parties de la plieuse dans mon gros étau d'établi.
Ensuite, je viens mettre en place, la partie mobile (dans mon cas, les 2 parties sont interchangeables) en enquillant les charnières à leur place.
Là, ça y est elle est assemblée.

Pour plus de polyvalence, j'ai choisi de ne pas fabriquer de fixation spécifique pour la partie supérieure qui prend en sandwich la tôle à plier.
J'utilise un gros morceau de fer plat, mais qui a un bel angle de tranche bien marqué, et par dessus une 3ème cornière.
Je complète la fixation en prenant le tout entre 2 serre-joint de chaque coté.

J'ai prévu de souder 2 tubes qui serviront de porte poignée, mais pour le moment, j'ai suffisamment de prise avec le gros profil de ces cornières pour faire mes pliages.

Forcer la langue par défaut d'un LiveCD LUbuntu

J'utilise beaucoup les LiveCD de LUbuntu professionnellement (et un peu "à coté" évidemment : - ), mais ça m'a toujours fortement ennuyé (pour ne pas dire autre chose) que le choix de la langue par défaut, avec validation automatique, soit l'anglais.
Tu bootes et tu fais pas attention, hop, il a démarré en anglais ) - :

Et après des années de recherche d'info et de bricolage pour pouvoir changer ça, j'ai finis par trouver un moyen simple ("Ouais, chuis un benêt, mais fier de l'être !").


Je démarre une VM (par exemple) sur VMware WorkStation, avec un LUbuntu récent (installé celui-là) et j'installe dessus le logiciel "ISOMaster"
Je copie sur ma VM (par WinSCP) l'image ISO que je souhaite "modifier".

Voici la petite astuce toute simple :
Dans le même répertoire que l'iso, je crée un fichier "lang" contenant seulement "fr" par la commande "echo fr >lang".
Et ce fichier, doit être placé dans le répertoire "isolinux" du CD.

Donc là, je lance "ISOMaster", j'ouvre mon ISO et je me positionne dans son répertoire "isolinux".
Je viens rajouter le fichier "lang" créé précédemment dans ce fameux répertoire.

Il me reste qu'à sauvegarder ma nouvelle image ISO (dans un autre répertoire ou avec un autre nom) et de le rapatrier sur le disque de mon poste principal (re par WinSCP).

Pour tester ma nouvelle image ISO, je crée une nouvelle VM que j'attache à cet ISO.

Lorsque je démarre la VM, le LiveCD passe directement en français : Nickel Chrome !!

Réglage de la porte de mon garage type "Tubauto"

Plus de 20 ans que je dois me baisser en passant la porte basculante de mon garage, au risque de m’assommer (rigolez pas, ça m'est arrivé plusieurs fois !).

Et puis dernièrement, marre "C'est pas possible, il doit bien y avoir un moyen d'avoir cette plaque de tôle ouverte plus haute !!"

J'avais déjà recherché, à plusieurs reprises sur le web, mais sans jamais trouver d'explication correspondant à mon modèle (sinon ça serait trop facile).

Sous le coup de la colère, je m'attaque sérieusement à opérer cet organe qui m'a bien gonflé (et ceux qui me connaissent bien le savent qu'il vaut mieux éviter de me gonfler ! - ).

Je me doute que la position des fixations des petits vérins doit avoir un rapport avec la choucroute,
mais comment on fait pour démonter ces trucs sans se les prendre en pleine gueule ?!

Et puis à force de tourner autour, comme un cochon malade, je finis pas voir une méthode (je sais pas si c'est la bonne, mais elle fonctionne en tout cas):

Je ferme la porte, mais pas totalement : si elle rentre dans son cadre, je n'ai plus de place pour avoir de la prise sur le châssis.

J'enlève la goupille qui tient le bras sur la porte : jusque là, ça va (comme dit, en passant à hauteur du 5ème étage, le mec qui s'est jeté du 10ème).

Maintenant, il va s'agir de libérer le bras, sans finir à l’hôpital: c'est qu'il a l'air bandé à mort le ressort du bouzin !!
Alors du coup, là, il faut être concentré et surtout bien tendu aussi.

Je déboite le bras en le tenant très fort et je vais le retenir tout en le laissant remonter gentiment.
Une fois en haut, ça y est, il est tout détendu, lui aussi ( - :

Là, du coup, c'est facile, de déplacer les fixations : c'est une clavette avec une goupille plate.

Alors on repousse la goupille avec un tournevis plat puis on sort la clavette pour la remettre où on veut.

J'ai essayé plusieurs combinaisons (tant qu'à avoir les mains dans le cambouis, autant jouer jusqu'au bout) et dans mon cas, je dois positionner l'attache du vérin sur la dernière position.

 

Une fois la fixation des vérins modifiée, il va falloir remettre le bras à sa place.

Donc, là aussi, on fait ça en toute virilité : tout tendu, bien concentré (un accident est si vite arrivé).
Et dés que le bras est à sa place, on remet vite la goupille avant que quelqu'un n'ait l'idée, saute et grenue, d'ouvrir le garage.

Et évidemment, la première fois que je tente ça, c'est pile à ce moment là, que ma femme a décidé d'essayer d'ouvrir le garage (de l'extérieur).
Bon, vu le soufflon qu'elle a entendu à travers la porte, ça l'a vacciné pour un moment de recommencer.

D'ailleurs, elle a même boudé pendant quelques jours après ça. Mais, moi, franchement, je préfère qu'elle me fasse la gueule, plutôt que devoir l'amener aux urgences ( ( - :

Bon, alors on recommence le sketch des 2 cotés.
 

Et ensuite, miracle, après 20 ans d'entré de garage "à la hobbit", Gandalf peut enfin rentrer debout dans mon garage !

La porte de garage s'ouvre à sa position la plus haute.

Par contre, pour la refermer, maintenant il faut l'accompagner jusqu'en bas, alors qu'avant, dés qu'on la faisait basculer, elle se fermait quasiment seule.

Mais alors quel confort de ne plus devoir se baisser en rentrant ou sortant du garage !!