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mardi 22 janvier 2019

Bruler du pin pour se chauffer

On ne le diras jamais assez "Ne brûlez pas du pin ou du résineux !!".
(Attention: là je suis très ironique : - )
Pourtant "tout le monde le dit" et "tout le monde le sait"; il suffit de poser la question à n'importe qui, même (et surtout) à des gens qui n'y connaissent rien, qui ne se chauffent pas au bois; on peut le lire dans les forums où des tas de gens l'écrivent à tour de bras:
surtout ne jamais faire brûler du pin, ou du bois de résineux en général, dans votre cheminée, dans votre poêle, dans votre chaudière à bois !!

Malheureux: ça encrasse tout, ça bouche les tuyaux, ça provoque des incendies de cheminées qui détruiront votre maison, c'est toxique, ça donne le cancer des cheveux et des ongles, ça provoque des fausses-couches, ça donne des corps aux pieds, ça ... (ah bin, ça y est, j'ai plus d'idée de connerie à dire : - )

Bon, et évidemment, comme la vie est mal partagée, il y a des régions en France, ou même dans le monde, où des malheureux n'ont que ça pour se chauffer ! Y a que du pins autour de chez eux et partout où ils regardent, et depuis des siècles. Les pauvres !!

Bon allez, ça suffit plus sérieusement: nous, ça va bientôt faire 10 ans qu'on se chauffe quasi-exclusivement avec du pin ( et donc gratuitement : - )

Au tout début, où on a eu le poêle, on s'est chauffé qu'avec des palettes (je pouvais les récupérer à mon boulot et ça rendait service au gars chargé de les jeter).
Puis petit à petit, on est passé au pin sous forme d'"arbres", parce que je coupais des arbres morts, chez des copains, chez ma mère, etc.. pour rendre service aussi.

Et puis un jour, un paysagiste qui habite pas loin de chez moi apprend que nous "on brûle tout":
- "Je peux vous amener des pins quand j'en abat chez des clients. Moi ça me fait économiser des voyages à la déchetterie".
J'ai dit "OK, mais pas les petites branches, uniquement les morceaux bons pour faire des bûches"
"Très bien, ça m’arrange. J'irais jeter les petites branches et je viendrais vous poser le bon bois, le soir, en rentrant chez moi".

Et donc, depuis quelques années, le bois de chauffage arrive carrément tout seul à la maison (il m'appelle la veille, je laisse mon portail ouvert et le soir en rentrant du boulot, j'ai un, ou plusieurs, tas de bois en plus). J'ai "juste" à le retailler, le fendre, le ranger pour qu'il sèche.
Et c'est gratuit, puisque justement "personne ne veut brûler du pin".

"Ouais mais alors, ça te bouche pas la cheminée à toi ?"
Alors c'est vrai que ça encrasse un TOUT petit peu plus qu'en brûlant du chêne.

Mais sérieusement:
. les assurances nous obligent a ramoner tous les ans (et c'est très bien !)
. Notre poêle est tubé en inox
. le tube fait 180 mm de diamètre
Quelqu'un peut m'expliquer comment, dans ces conditions, je pourrais arriver à boucher ma cheminée en brûlant du pin ??!!

C'était vrai à l'époque où les conduits étaient maçonnés, le bistre pouvait s'accrocher aux joints de maçonnerie.
Et on ramonait tous les 10 ou 15 ans: là, les bouchons avaient le temps de se former.

L'hiver 2017/2018, je me suis un peu loupé dans ma gestion de bois et on a brûlé du pin (d'une seul énorme arbre) qui avait été coupé en Juin, donc pas sec du tout (il dégoulinait encore de sève).
Je m'étais dit "dans l'hiver, je ramonerais un coup par sécurité".
En fait, j'ai juste regardé dans le tuyau avec une lampe électrique. C'était sale, mais loin d'être bouché.

Verdict du ramoneur après la saison
"mais elle est sale cette cheminée! On dirait qu'elle a pas été ramonée depuis 3 ou 4 ans. On l'avait pas fait l'an dernier ?"
- Pourquoi ? elle est bouchée ?
"hola non, loin s'en faut, mais comme normalement les cheminées sont ramonées tous les ans, elles sont pas aussi sales d'habitude".

Alors, dans ces conditions, moi je dis, que si c'est pour pas salir le poêle et son tuyau, autant ne pas faire de feu du tout !!

J'entends déjà mon copain Laurent ou ma copine Anne "tu fais suer avec ton article ! tout le monde va se mettre à se chauffer au Pin. On pourra plus se chauffer gratuitement bientôt !"

Bin oui, moi chuis comme ça.
Le feu de pin ça claque et ça sent bon. Moi j'adore le feu quand il crépite.
Le top du top, ce sont les écorces de pin: non seulement ça pète très fort, mais en plus, ça fait une super braise.
Et moi je trouve que le pin, ça chauffe vachement mieux que le chêne (et ma copine Anne est bien d'accord avec moi !).

Essayez: faites vous votre idée.
Il n'y a pas vraiment de mauvaise essence de bois à brûler, surtout quand c'est pour se chauffer.

samedi 19 janvier 2019

Cache chaine tronçonneuse

Comme je le décrivait dans ce billet, je suis l'heureux possesseurs de plusieurs tronçonneuses Husqvarna électrique de récupération.

Pour 2 d’entre elles, les deux 321, je n'ai malheureusement pas récupéré les caches-pignons de chaîne.
Alors même si ce n'est pas rédhibitoires à l'utilisation de ces appareils, moi qui suis un gros péteux, je n'ai franchement pas envie de tenter de me prendre un jour, une chaîne en travers de la figure (j'ai déjà essayé, par inattention, dans la paume de la main ) - ; non sérieusement, sur la figure, ou ailleurs, très peu pour moi).

J'ai d'abord essayé de mouler, à chaud, un morceau de PVC, pour fabriquer ces caches.
Il va falloir que je travaille encore le moulage à chaud, le résultat ne me satisfait vraiment pas.


Du coup, je suis parti sur la solution métallique et là le résultat me satisfait beaucoup plus.


J'ai commencé par bien mesurer la largeur, la hauteur et la profondeur de la partie de l'entrainement qui devrait être recouvert.


Ensuite, j'ai tracé sur ma grille longueur + profondeur puis largeur + profondeur avant d'attaquer la découpe.

J'ai fais les pliures, à l'étau, pour les 2 cotés.

Je coupe un bout de tube, suffisamment large pour laisser passer une clé à pipe de 13 et je la pointe à la bonne place sur la grille.

Tant que je suis, je finis la découpe avec la soudure (la grille est assez fine pour se couper au fur et à mesure de la soudure sur le tube.

De l'autre coté, je soude un rondelle qui viendrait donc se poser sur le guide.

Il ne reste qu'à nettoyer tout ça avec un petit coup de meulage et c'est fait.

Non seulement, je me sens plus en sécurité, mais en plus, les perforations permettent de voir un peu l'état d'encrassement du pignon.

Alors oui, je pourrais mettre un coup de peinture, ouais, j'y pense....et puis j'oublie.

mercredi 16 janvier 2019

Réparation du démarrage d'un serveur ESXI 5.1

Hier, à la suite d'une coupure de courant, un des serveurs ESXI (VMWare) dont j'ai la surveillance ne veut plus démarrer.

Lors du chargement du système d'exploitation, il se produit une erreur "Error loading /stat.tgz - Fata error: 6 (buffer too small)".

Après quelques recherches sur le web, il semblerait qu'il y ait des dommages dans les fichiers systèmes du ESXI.

Seulement voila, un Windows, un Linux, je connais des moyens de réparer l'OS, mais un ESXI ??

Je trouve, toujours sur le web, des pistes pour tenter un truc, et finalement c'est tellement simple, je ne comprends pas que ça ne soit pas expliquer plus clairement, y compris sur le site de l'éditeur.

J'ai simplement pris le CD d'installation ESXI 5.1. Je démarre le serveur sur ce CD.

D'abord on répond à quelques questions d'usage (comme choisir le disque système, etc..), le module glane un certain nombre d'information.

Ensuite l'installation me dit qu'il y a un ESXI 5.1 d'installé et me propose de le mettre à jour, en 5.1 donc, en conservant les VM.
Il me propose aussi une (nouvelle) installation du 5.1 en conservant les VM.

La première option a très bien fonctionné. A la fin de la mise à jour, le serveur redémarre parfaitement.

Comme je suis d'un naturel curieux, j'ai aussi essayé la 2ème option proposée par l'installation.

Les VM existantes ont bien été conservées.
Par contre, tout le paramétrage du serveur a volé. J'ai donc dû tout reparamétrer à la mimine.

Mais bon, c'est bien de savoir que c'est possible et que ça évite de devoir recréer les VM déployées sur le serveur.

mardi 15 janvier 2019

Support de roue de secours pour ma remorque

Sur ma ERDE 213, achetée d'occasion, je n'ai pas de platine de fixation de roue de secours (la roue m'a été donnée par un copain, après qu'il ait explosé sa propre remorque).

Habituellement, la roue de secours traînait dans la remorque.

Suivant ce que je chargeais dans la remorque, je devais mettre la roue de secours dans la malle de la voiture.

Après, j'oubliais de la ressortir pour la remettre dans la remorque et parfois, je l'ai gardé dans la malle toute la semaine.


Une fois, je l'avais posé temporairement sur un des pare-vélo et je suis parti sur la route comme ça.
Je sais même pas comment je l'ai pas perdu en route.

Bon, bref, encore un truc qui gonfle, alors j'ai commencé à regarder les supports de roue de secours pour ce modèle de remorque.

Que ce soit le modèle de support de la marque ou les modèles adaptables, je n'étais pas convaincu de la justification du prix.
Surement que le temps qu'il m'aurait fallu pour le faire, m'aurais coûté aussi cher, mais je n'étais pas convaincu par la solidité du truc.

Et puis, comme ça, en voyant un support de roue sur un camion, dans un embouteillage, une idée toute bête: un gros boulon, suffisamment long pour passer à travers une ridelle et visser la roue.

J'ai donc pris un boulon de 18, suffisamment long, dans lequel j'ai percé un trou de 8mm.

J'ai repéré, sur la ridelle, au dessus d'un pare-vélo, l'emplacement adéquat.

J'ai percé avec un scie cloche HSS de 18 (quelques euros chez AliExpress).

Le boulon est fixé solidement à la ridelle avec une grosse rondelle et un écrou.

Un trou pour passer un petit cadenas et hop, la roue de secours de ma remorque n'est plus un boulet.

lundi 7 janvier 2019

Amélioration de mon broyeur Viking GE 250


Je suis le (moyennement) heureux possesseur d'un broyeur ViKing GE 250 (mais ancien modèle, je précise).
Il fait déjà du très bon boulot par rapport à la concurrence électrique, mais je pensais qu'il pourrait le faire encore mieux.
. Lorsque je broie des "petites" branches (peuplier et pyracantha principalement), je trouve qu'il sort des morceaux qui sont encore trop gros et beaucoup de long brins.
Il me semble que l'espacement entre le disque de coupe et le carter extérieur laisse passer un peu trop de long morceaux poussés là par la force centrifuge
De plus, l'espace "mort", au centre du disque, laisse parfois des branches bloquées en stand-by, qui peuvent bloquer là un moment et contribuer à un bourrage.

. Lorsque je met des branches un peu trop épaisses, l'angle de la trémie par rapport au disque de coupe n'est pas optimum (90°) et les lames tapent "de front" sur le bois.
Si le bois est dur et si j'appuie bien fort sur la branche, j'arrive facilement à bloquer le moteur.
L'astuce que j'ai trouvé, dans ce genre de cas, c'est de monter et descendre la branche, par a-coup.
Ainsi elle prend un bon coup de lame, le moteur se relance et bam un autre coup. Une fois passée la plus grosse épaisseur, après, le broyage s'améliore.
Il me semblait qu'un angle un peu plus incisif entre la trémie et le disque de coupe serait mieux.
D'ailleurs, sur la gamme suivante, le fabricant a modifié cet angle (ce qui confirme mon hypothèse).

Je n'ai pas encore trouvé une idée satisfaisante pour modifier l'angle de la trémie.

Mon copain lolo a trouvé une idée pour l'espace mort au centre du disque de coupe (que j'ai vu, depuis, sur d'autres broyeurs dans ce genre). Il m'a soudé 2 lames de faucheuse, à 90° vers l'intérieur, sur les 2 lames obliques.

Pour l'espacement entre le disque et le carter extérieur, j'ai trouvé une idée relativement simple à mettre en œuvre: le rajout de 2 nouvelles butées en forme de nez ( - :

La vitesse et la force centrifuge feront le reste.

J'ai d'abord essayé avec 2 pales à l'horizontale, mais ça provoquait des bourrages (les tiges finissaient par se coincer en se pliant et en s'empilant sur la buté).

Ensuite, j'ai voulu les affûter, pensant éviter la pliure.
Alors oui, la pliure était évitée, mais la branche coupée, se calait sur le plat de la lame et là , l'enfer pour la faire bouger/descendre.

J'ai donc fini par utiliser un angle de cornière coupé en biais comme butée, en m'inspirant tout simplement que la butée d'origine.

Maintenant qu'il y a 3 butée de coupe au lieu d'une seule, je trouve que le broyage se déroule mieux
L'attaque du broyage est bien plus rapide et le broyat contient bien moins de gros morceau qu'avant.
J'ai moins souvent des branches, dépassants de la trémie, qui se mettent à faire de grands tours pour tenter de me mettre une gifle.

Bref, c'est pas trop compliqué à mettre en place et le gain est manifeste.