Ou "Moai à moitié cubiste" ? en fait je ne suis pas totalement convaincu que l'appellation "semi-cubiste" soit la plus adéquate (ou alors, je viens d'inventer la notion ? : - )
Ce que j'ai voulu signifier par cette expression, c'est que le travail de "cubisme"est amputé de moitié, par rapport au moai cubiste.
Au lieu de travailler, un bout de bois cylindrique sur 4 faces, pour le transformer en une sorte de cube, je n'en travaille que 2. Celle de la face et du dos (en même temps, si je sculpte que les cotés, on aura du mal à reconnaître un visage : - )
Mais ce n'est pas parce qu'on fait impasse de la moitié du travail "du bois" que c'est moitié plus simple.
Au contraire même dirais-je.
C'est quand même assez pénible d'essayer de tracer des traits droits sur des surfaces courbes ( - :
Je reprend donc le même principe et le même schéma que pour le moai cubiste, sauf que (je répète pour ceux qui dorment au fond), je ne vais m'occuper que de 2 cotés opposés: la face et le dos.
Et c'est là qu'on découvre comme c'est bien pratique d'avoir des cotés plats pour pouvoir dessiner tous les traits de cotes.
Alors, pour me faciliter la vie, je me suis créé une sorte de repère en fixant 2 planches perpendiculaires sur le haut et le dos de la bûche de bois.
L'astuce n'est pas idéale et est très largement perfectible, mais pour le moment, c'est tout ce que j'ai trouvé.
Grâce à ce repère, je reporte, à l'aide d'une équerre et d'un réglet métallique souple, toutes les cotes et les traits sur mon futur moai.
Le tracé est fait en double des 2 cotés de la pièce (j'ai tendance à scier de travers et sans ce double tracé pour me repérer dans mes coupes, je vais découper une tronche en biais : - )
Pour reporter au mieux les cotes d'un cotés à l'autre, j'ai utilisé un mètre à ruban de couturière.
Après ça, je peux attaquer le "gros œuvre" de la découpe.
J'ai laissé mes planches repères fixées, elles m'ont servi de support.
Vu la taille de la bûche, la tronçonneuse ne m'a pas semblé bien indiquée.J'ai donc plutôt employé une scie sabre avec une lame de scie égoïne pour les grosses découpes.
Le "second œuvre" est réalisé au ciseau à bois, bien affûté (sur le bois bien sec, ça fait une belle différence).
La finition aussi est faite au ciseau à bois :
Personnellement, je préfère garder un petit aspect brut, alors je n’emploie pas trop le papier de verre.
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