A partir d'un gros sur-presseur hors d'usage (percé par l'oxydation), j'avais réalisé (il y a quelques années déjà) un barbecue costaud, très stable et "anti-vent", ainsi qu'un incinérateur super efficace.
Pour la petite histoire, je préfère les barbecue "nomades" aux barbecues "en dur".
Et (quasiment) chaque fois que j'allume le feu, même après une journée exceptionnellement calme, le vent se lève. ça loupe jamais!
Et donc, durant tout le temps de combustion du bois, j'avais toujours peur que des braises ne soient emportées par le vent et n'aillent mettre le feu un peu partout.
Du coup, je voulais un barbecue "qui ferme", donc qui ne craigne pas le vent et très stable (oui, ça m'est arrivé aussi de faire basculer un barbecue allumé ) - :
Je voulais aussi fabriquer un incinérateur qui tienne le coup plus de 2 saisons.
J'en étais déjà au 4 ou 5ème réalisé à partir de fut d'huile de 200L.
Malheureusement la corrosion les détruit assez rapidement, la tôle est trop fine.
En plus, à cette époque, j'étais tombé sur un rapport ou une étude sur l'optimisation des flux d'air dans une chambre de combustion de centrale thermique dont j'avais retenu quelques notions.
Du coup, j'ai fait d'une pierre, 2 coups: avec le même sur-presseur, j'ai fabriqué un barbecue et un incinérateur.
La plus grosse partie du travail a consisté faire 3 morceaux principaux, avec des découpes un peu spéciales, notamment un gros décalage en milieu de découpe, qui donne un effet de "frange".
Concernant l'incinérateur, j'ai tracé une quadrillage de 30cm par 3,cm et j'ai enfoncé la disqueuse pour faire des fentes de 23cm de long.
Devant, j'ai soudé un bout de métal de la hauteur de frange pour la stabilité.
Enfin j'ai soudé 2 bouts de grille, un qui sert de fond et l'autre de "toit" pour la partie "allumage".
A l'utilisation, je bourre mon incinérateur avec les matières à brûler.
Dans l'espace entre les 2 grilles, je prépare et j'allume un feu de planchette et/ou de petites branches.
Evidemment, à l'allumage, ça fume ("pas de fumée..." et lycée de Versailles !)
Mais rapidement, dés que le feu a bien pris, plus de fumée, grosse convection, ça dépote salement, et même si on met des matières très humides dans l'incinérateur.
Pour le barbecue, j'ai superposé les 2 "fonds" du sur-presseur, ce qui le fait ressembler à un gros hamburger (ou à un casque pour certains).
Pour la grosse charnière, c'est du "fait maison" avec, 2 bouts d'UPN, 3 bouts de tube et une grosse ferraille à béton pour l'axe.
Là aussi, j'ai découpé plusieurs fentes pour l'alimentation en air.
Dans la partie basse, une découpe subtile m'a permis de faire 2 joues (une fois dépliées) pour laisser passer "la frange du casque".
Sur les "joues", j'ai soudé 3 bouts de cornière de chaque coté pour faire des supports de grill, ce qui me donne 3 hauteurs de grill possibles.
Sur le capot:
. j'ai découpé une sorte de fenêtre avec grille, à la fois pour voir le feu, mais aussi pour l'entrée d'air.
. devant j'ai soudé un bout de tube carré qui sert de poignée.
. Sur le dessus, j'ai découpé un trou à peu prés rond, au dessus duquel j'ai soudé un bon morceau de tube (c'est la cheminée d'un cumulus à gaz).
J'ai fixé le tout sur un gros châssis métallique (trouvé au bord de la route).
A l'usage, qu'il neige, qu'il pleuve ou qu'il vente, je peux faire un feu d'enfer pour avoir une méga-braise.
Je n'ai qu'à ouvrir "le casque" pour installer ma grille et mes saucisses et autres merguez.
Merci,ça m as conforté dans mon idée. C'est parti pour un incinérateur avec le vieux surpresseur au fond du jardin
RépondreSupprimerChapeau pour cette ingéniosité, je cherchais des idées pour recycler le surpresseur qui vient de nous lâcher
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