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vendredi 7 mars 2025

Remontées gastriques et brulures d'estomac la nuit

Cela fait plus d'une dizaine d'années que je pratique et évidemment, en vieillissant ça empire.
Quasiment toutes les nuits, ça me réveillait entre 2 et 4 fois, mais avec le temps, l'habitude, je me rendors aussi sec.
Récemment, il m'arrivait même de me réveiller la bouche pleine de vomie (sympa non ?)
J'ai évidemment commencé à consulter médicalement, sur le sujet, depuis longtemps.

D'abord mon généraliste, qui m'a donné les conseils et les ordonnances de base : oméprazole et gaviscon, pas d'alcool le soir, manger léger.
Cela a un peu atténué, mais très peu et ça n'a pas solutionné.

L'étape suivante dans ce genre de cas, c'est le gastro-entérologue et la camera (à y être, par le haut et par le bas pour avoir une bonne vision des choses) il y a 5 ans.
Résultat : 3 petits polypes, une gastrite (estomac irrité) bien visible, mais pas de vrai cause identifiable.

Du coup, les conseils dans ce genre de cas : arrêter de boire et de manger au moins un heure (voire 2) avant de dormir, incliner le matelas ou l'oreiller,
dormir sur le coté (c'était déjà le cas), ... oméprazole et gaviscon, pas d'alcool le soir, manger léger.
Cela n'a pas eu d'effet très miraculeux.

J'en suis même arrivé à me "taper des petits jeûnes" : je ne mangeais plus le soir.
Là, ça a réduit clairement la fréquence des remontées gastriques, mais toujours pas solutionné complètement.

Alors oui, ce n'était pas vraiment handicapant, y a pire comme problème chronique, on est bien d'accord.
Pour être honnête, ce qui me dérangeait le plus, c'est cette petite voix qui me disait "C'est quand même pas normal ces brulures d'estomac toutes les nuits!
Ces cons de toubib, y vont pas être foutu de me diagnostiquer un cancer de l'estomac ou de la pompe à proton (c'est ce qui fait l'acide de l'estomac) avant que ce soit trop tard !"

Bon et en parallèle de ça, il y 3 ans, ma fille un matin, un peu affolée "papa, cette nuit en allant aux toilettes, je t'ai entendu, on aurait dit que tu t’étouffais ou qu'on t'étranglait".

Je ronfle(ais) très fort et depuis des années. J'avais consulté, il y a longtemps, à ce sujet et fait une endoscopie du sommeil.
Le diagnostic qu'on m'avait donné était "quasiment pas d'apnée. Seule solution contre le ronflement : l'orthèse mandibulaire"
Alors comme mes dents se déchaussaient (à l'époque), j'avais laissé tomber.
Et puis nous pratiquions déjà la chambre à part (même comme ça, il m'est arrivé de réveiller ma femme, dans la chambre à coté, séparé par un mur porteur et, de mon coté, une penderie et du sien une armoire normande !!) j'en suis resté là pour la résolution du ronflement.

N'ayant aucun problème ni de fatigue, de récupération, de somnolence (comme des potes qui faisaient de l'apnée du sommeil) , je ne m’inquiétais pas plus de ce que m'a dit ma fille, je pensais qu'elle a dû faire une sorte de cauchemar, ou qu'elle m'avait entendu avoir une remontées gastriques (ça me provoquait généralement aussi une toux grasse).
A l'occasion, j'en parle à mon généraliste, qui me sort toute l'explication des risques liés à l'apnée du sommeil et me fait une ordonnance pour une polysomnographie.

Comme à l'époque, je m'occupe beaucoup de ma mère âgée et malade, je met l'ordonnance sous le coude.
Après le décès de ma mère, en avril l'an dernier, je me dis "ah oui, y avait ça que je devais faire !"

Je réussi à prendre rendez-vous chez un pneumologue (4 mois plus tard ! Faut pas être pressé) mais par chance un toubib compétent (72 ans ! autant dire que le gars a du kilométrage).

On me fait passer des radios, remplir un questionnaire et hop, dans une boite en plexi, un tuyau dans la bouche et "soufflez !"

Après l'examen, le pneumologue me dit "bravo, vous avez des beaux poumons de sportif".
- ?? Vous êtes pas difficile vous. Je fais pas de sport du tout.
"Ah oui ? mais c'est ce que disent les chiffres de vos tests pulmonaires. Vous avez des courbes bien au dessus des moyennes de votre âge"
Bon super, c'est déjà ça !

A un autre moment, il me dit aussi "le ronfleur qui ne fait pas d'apnée est un mythe. Cela n'existe pas. La question c'est de savoir la fréquence et la durée"
Et puis enfin, on m'équipe, comme un arbre de noël, de tout un tas de fils et d'électrode pour la polysomnographie.

Une semaine plus tard, pour le débriefing de l'examen, j’apprends que je fais du 60 apnées par heure de moyenne!
"Au delà de 30, c'est grave! Statistiquement, si vous n'avez pas encore fait d'infarctus ou d'AVC, c'est que ça va vous arriver dans un avenir proche.
Votre fille vous a certainement sauvé la vie ou en tout cas, elle vient de la prolonger.
Par contre, je ne m'explique pas bien votre état général. A ce rythme d'apnées, vous devriez pas avoir cette tête, ni ce tonus. Vous devriez être défoncé, fatigué.
Je suppose que votre physiologie a dû s'adapter au fil du temps. A mon avis, vous avez toujours fait de l'apnée du sommeil.
L'arrière de votre langue est trop grosse pour la taille de votre bouche et la nuit elle bouche votre trachée et vous étouffe."

Comme c'est la première fois qu'on me sort un truc comme ça (déjà me dire à moi que j'ai une bouche trop petite, c'est vraiment une grande première !!), je lui explique pour les remontées gastriques, le vomi dans la bouche, tout ça, et je lui demande si c'est pas plutôt ça qui m’étoufferai la nuit.
"Et non, en fait, c'est le contraire qui se produit ! Quand vous vous étouffer, votre corps se mobilise pour faire rentrer de l'air dans vos poumons, votre poitrine, votre abdomen se contractent violemment. C'est ça qui vous provoque des remontées gastriques. Dés que vous dormirez avec la PPC, non seulement vous ne ronflerez plus du tout, mais vous n'aurez plus de remontées gastriques la nuit."

Et c'est très exactement ce qui s'est passé : dés la première nuit avec la PPC, aucune remontée gastrique!
Cela fait maintenant 4 mois que je dors avec le masque de Dark Vador, et, non seulement, je n'ai plus eu de remontées gastriques, la nuit, mais à l'occasion des 60 ans d'un copain, où j'ai pris une cuite mémorable, au moment de me coucher, j'étais sûr que j'allais passer une très mauvaise nuit (l'alcool en surcharge me brulait déjà le bide).
Et bin non ! j'ai mis le masque, et j'ai fait une nuit d'une seule traite. Le lendemain, j'avais même pas la gueule de bois
Quand j'ai revu le pneumo, il m'a confirmé que beaucoup de gens lui avait rapporté le coté salvateur de la PPC pour les nuits de cuites.

Outre cette parenthèse pour les alcooliques unanimes, depuis que je dors avec la PPC:
. je ne ronfle plus du tout.
La 1ère semaine, ma fille a très mal dormi !
Elle serait même venu vérifier dans ma chambre si je respirais bien.
Depuis sa naissance, elle dort avec ce bruit de fond la nuit, dans la maison, et là, d'un coup, le silence absolu ( - :
. plus de remontées gastriques du tout (et donc surtout plus d’inquiétude d'un cancer gastrique pas encore diagnostiqué).
Je n'ai plus touché un oméprazole ou un gaviscon depuis que je dors avec la PPC.
Et surtout, le soir je mange normalement sans me poser de questions, ni dans combien de temps je vais me coucher, etc (évidemment, si je mange trop copieusement, c'est toujours mauvais pour mon régime, mais aucune arrière pensée en disant que je vais le payer dans la nuit : - )

Beaucoup de gens me disent "alors ? tu dors mieux ?" Bin non, je dormais pas mal avant ??!!

Pour conclure: je ne suis évidemment pas une référence, je décris juste mon cas personnel.
Alors si toi aussi, tu as des remontées gastriques spécifiquement la nuit et que ton gastro ne trouve rien, et que tu ronfles, va faire une polysomnographie.
C'est pas dangereux, sans effet secondaire et ça coute rien (c'est remboursé par la sécu).
Au mieux ça pourrait t'améliorer la vie, voire la prolonger et au pire, tu pourrais dire "j'ai dormi, décoré comme un arbre de noël".

jeudi 30 janvier 2025

Glaive-pelle de jardin

(Dans la série "que faire avec des petites bombonnes de gaz : - )

Chaque fois que j'utilise un pelle de jardinage, ou je la tord, ou je la casse (comment ça je suis un brute ?!)

Bon, c'est vrai que notre terrain est principalement constitué d'argile, mais s'il faut sortir la pioche ou la fourche à bécher pour sortir un poireau sauvage ou un bulbe de crocus, c'est un peu exagéré.

Alors oui, j'avais bien pondu un super outil pour les poireaux sauvages, il y a quelques années, mais la terre à tendance à rester collée en bloc entre les 2 lames lorsque l'argile est humide.

Et puis j'ai eu l'idée de faire un mix entre cet outil de mon invention et une pelle de jardin.
J'ai eu l'idée d'utiliser ces épatantes bombonnes de protoxyde, faites dans ce sympathique acier.

J'ai commencé par découper une bombonne en 2 dans le sens de la longueur.
En parallèle, j'ai aussi découpé une bombonne en 3, toujours dans le sens de la longueur.

Une petit découpe en travers pour donner à mes morceaux d'acier une forme qui se rapproche d'une pelle de jardin.



Je fais directement un crach-test en enfonçant une pelle dans l'argile, en montant dessus (105 Kg, c'est efficace).
Et après, je force, avec la chaussure, sur le haut pour arracher la motte de terre.
Et bien mon ébauche de pelle ne se tord pas !!

Comme l'idée, c'est aussi de pouvoir bien forcer
dessus, je soude un bout de cornière à l'arrière et c'est sur ce bout de cornière que je soude le bout de tube qui servira de poignée.


Et c'est là, en voyant le résultat que me vient l'idée du nom "glaive-pelle de jardin" ( - :

Pour que ce soit encore plus pratique à manipuler, je prend un vieux Wishbone qui trainait chez moi et je découpe un manche pour chaque pelle.

Et voila le travail.

Bon ça ressemble un peu à une arme de combat rapproché ( - :




Nouveau crash test : c'est super pratique de l'enfoncer dans le sol, en appuyant
le talon de la chaussure de sécu sur la cornière, en tenant le manche.

Ensuite, je titre le manche en arrière et la motte de terre sort toute seule, même
le manche en alu ne se tord pas, je suis épaté.

 

mercredi 29 janvier 2025

Démontage du treuil de la roue de secours bloquée sur ma 307

La roue de secours de ma vieille 307 est bloquée sous la bagnole.
Sur la mienne, la roue de secours est suspendue à un treuil.
Le boulon accessible dans la malle, sous un cache monté sur ressort, ne tourne quasiment pas et bloque de suite, dans un sens comme dans l'autre.

Il y a longtemps, déjà, j'avais eu ce soucis.
En bataillant un peu, j'avais finalement réussi à faire descendre la roue.
Du coup, j'avais pu accéder à tout le système de treuil, en grande partie caché par la roue, lorsqu'elle est en place.
Le câble était tout tordu et sorti de sa poulie d'enroulement.
J'avais détordu le câble, remis en place correctement, fais plusieurs essais, ça allait très bien.

Bon, depuis, en cas de crevaison, j'ai plus vite fait de réparer directement la roue avec une mèche, alors c'est vrai que je ne me sers jamais de cette roue.

Dernièrement, suite au contrôle technique, mon mécano préféré me change 2 pneus
et me dit "au fait, on a voulu sortir la roue de secours pour voir l'état d'usure, mais le bouzin est tout foiré.
On l'a pas démonté, c'est une merde sans nom et ça t'aurait couté un rein en main d’œuvre.
Je me suis douté que tu préférerais t'en occuper toi-même"
Il me connait bien ( - :

Et donc, le week-end dernier, j'étais pas motivé mais j'ai décidé de m'attaquer à ce bordel (et je suis poli).
Bon, là, déjà, j'ai eu beau batailler, impossible de faire descendre la roue, je suis donc obligé de trouver un moyen de sortir tout ça.
Comme disait mon père "il est pas né à l'intérieur, alors il faut qu'il sorte ou qu'il dise pourquoi !"

J'avais commencé par démonter et enlever le tapis de malle, pendant trouver des boulons dessous, bin non, ça sert à que dalle de faire ça.
Après j'ai entrepris de démonter le boitier de l'enrouleur du treuil en mode gynéco (en aveugle, tout au touché), quand je passe les bras, je vois plus ce que je fais,
le tout allongé sur le dos, les bras en l'air.
Et encore, dans un espace vertical de 30 cm de haut. J'ai évidemment pas jugé utile de mettre un coup de cric pour la monter un peu.
Non, penses tu !!! ça aurait été trop facile !! (Chuis con des fois ! Je me mettrais des gifles!)

En plus, au lieu d'attaquer ça, de bon matin (j'avais pas envie j'vous dit!), je m'y prends dans l’après-midi.
Vers 19h00, gelé (ouais, chez moi, au mois de janvier, il caille quand le soleil se couche), j'ai enfin démonté et ouvert ce @!µ¤ d'enrouleur de treuil.
Le boitier tient à la caisse par 2 écrous de 10 et 1 boulon avec la même tête.
Le boitier s'ouvre en deux après avoir dévissé 4 torx.

Là, je vois la catastrophe: le câble est tordu, et coupé en plusieurs morceaux.
Je sens qu'un (ou plusieurs) arpète(s) a(ont) peu trop joué avec la boulonneuse pneumatique sur le boulon d'enroulement du treuil. Enfin bon maintenant c'est fait, c'est fait.

Je vois qu'il y a un 2ème câble, plus fin, relié au capot de protection du boulon d'enroulement du treuil.
J'en conclu que le petit câble doit actionner un système de sécurité de descente de la roue (si le capot du gros boulon n'est pas ouvert, la roue ne peut pas descendre).
Je coupe le gros câble au raz de la gaine.
J'essaye de faire descendre la roue, tout en tirant sur l'autre cable : zobi, nada, qua dalle, walou, macache !!
J'en ai raz la casquette pour ce soir, j’arrête les frais.


Le lendemain matin, plus frais, je me souviens que pour monter la roue de secours, l'embout du câble (en forme de champignon) s'accroche dans le couvercle de la boite à outil et que le capot s'enfile sur une glissière.
Je décide donc d'essayer de faire sortir le couvercle de la glissière au démonte pneu.


Et cette fois, je prend le temps de mettre la bagnole sur des chandelles, histoire d'être un peu plus spacieux pour travailler.

Je tarabuste un petit moment cette boite en plastique pour essayer de l'ouvrir proprement.

Et puis d'un coup, je m'énerve ??
En tirant trop fort sur le démonte-pneu, j'éclate la boite à outils (que je n'utilise jamais tellement c'est chiant d'y accéder. J'ai toujours un cric et une croix dans la malle) : ça y est, je vois ce pù@#µ de champignon !!

J'essaye de le faire sauter de son emplacement : y veut pas ("ah mais quand ça veut pas, ça veut pas !")
Alors j'empoigne la scie oscillante et je fait un découpe de chaque coté de l'emplacement et bam : la roue de secours descend enfin !!
Ouais j'ai bousillé une partie de la fixation, mais j'avais pas vraiment l'intention de laisser ce merdier dans un état branlant.
Imaginons que je perde la roue en roulant ? si elle se met en travers en tombant, elle va me soulever la bagnole. Suivant la vitesse, c'est mortel.
Et sans ça, si une bagnole me suit, et quelle prend ma petite 175/65R15 dans la calandre, elle va bien la sentir passer.

Je finis donc l'ablation du système de treuil en démontant le puits de câble qui tient par 2 écrous de 10.
Et là, l'amputation terminée, je me sens déjà mieux.

Je fais un bon champouinnage de la roue (sous la caisse, elles sont toujours pourries) afin de pouvoir la mettre dans la malle sans saloper toute la voiture.

Dans l'aprem, je repasse devant le cadavre du système de treuil : "mais au fait, y a un système de sécurité ou pas sur ce truc ?"
je veux savoir (c'est ça les obsessionnels compulsifs, quand on a une idée en tête, on l'a pas au cul !)

Et allez, je joue les prolongations : je mets le puits de câble à l'étau, je fais sauter le sertissage de l'axe qui le traverse de part en part et je l'ouvre en 2.
Alors oui, il y a bien un système de verrouillage de sécurité en forme de pince, actionné par le petit câble.
Mais pourquoi il ne s'est pas ouvert, ce matin, quand je tirais sur le petit câble ??

Je trouve aussi, dans ce mécanisme, un coude en alu, censé guider le gros câble pour le faire descendre dans le puits.
Or ce coude est en partie cassé, et des petits morceaux d'alu étaient tombé dans le mécanisme de pince.
Il est fort probable que l'un d'eux, au moins, bloquait la pince.
Pour bien faire, il faudrait remplacer ce coude en alu par un modèle en tôle, qui ne se casserait pas en petit bout.

Sur l'embout du câble en forme de champignon, une liaison de forme hexagonal m'interpelle ("oh, t'as comme je la parle propre ?!").
A y être, j'essaye de dévisser, et ça vient ! l'embout du câble est vissé dans le champignon (j'ai vu sur un forum un gars qui a percé le champignon pour changer le câble. Il s'est visiblement emmerdé pour rien).
Cela veut certainement dire qu'on doit pouvoir monter un câble de rechange.

Vu ce que j'ai trouvé sur des forums, même neuf, ce système de treuil n'est pas fiable et re-déconne dés qu'il peut.

C'est pas grave, je vais garder la rue de secours dans la malle, de toute façon, ma 307 est quasiment toujours en break.

mercredi 20 novembre 2024

Organiseur en bombonne de gaz



A propos de mon article sur le démontage des petites bouteilles de gaz, on me pose souvent la question "c'est bien gentil, mais c'est pourquoi faire ?".

Il y a plein de réponses à cette question, mais plutôt que de tenter de les énumérer, voici déjà une utilisation qui me rend bien service.

D'abord, je prend 4 bombonnes (vides évidemment, j'ai pas envie de me faire péter la courge) que je tronçonne au niveau de la soudure supérieure.
J'en prend 2 autres que je tronçonne à mi-hauteur.
J'en prend encore 4, que je tronçonne aux 2 tiers.

Là, déjà en alignant une rangée des plus petits, puis une rangée de la taille au-dessus, etc. on voit l'idée prendre forme.

Ensuite, j'ai meulé les soudures au niveau de point de contact, de manière à pouvoir les aligner correctement verticalement
(après coup, je me dis que j'aurais aussi bien fait de mettre un petit bout de tige métallique en haut, pour compenser l'épaisseur de la soudure).


Après, j'ai pris une rangée (les plus petites pour commencer), je les ai calées sur un plateau "léche-fritte" (quand on bricole, on fait avec ce qu'on a sous la main)
Quelques point de soudure pour les solidariser et je passe à la rangée suivante.

Lorsque j'ai solidarisé mes 4 rangées, je les regroupe, et je les penche légèrement vers l'avant.
Et de nouveau, des points de soudure.

Alors évidemment, vous connaissez mon coté "gougnafier".
Une fois que c'est fini, rien à foutre de l'aspect extérieur (chuis pas bling-bling pour 2 ronds comme mec) surtout que c'est pour aller dans un atelier,
alors je me prend même pas le choux à les décaper et faire une jolie peinture. M'en fous.

Par contre, une fois installé sur un de mes établis .... et bin, j'ai envie d'en faire un autre pour pouvoir organiser encore plus de chose.
Heureusement, qu'on trouve ces bombonnes, à volonté sur le bord des routes, une vrai aubaine ( ( - :


 

mardi 22 octobre 2024

Fabriquer un nouveau tendeur de chaine pour mes Husqy

Le Week-end dernier j'ai (encore) cassé un tendeur de chaine sur une de mes tronçonneuses Husqy électrique (suite à un rebond du guide, mais bon, on s'en fout).

Alors voui, c'est pas la première fois mais jusqu'ici, j'en avais toujours d'avance (vampirisés sur des cadavres d'autres tronço évidemment).
Alors voui, je pourrais en commander des neufs; Mais outre le prix prohibitif pour ce petit morceau de métal, troué et fileté, ils sont quand-même trop fragiles (non, je suis pas assez constipationiste pour dire que c'est voulu, quoique).

Alors comme dab, je me faire mon mien propre de modèle (et oui, je parle très mieux l'orthographe que soi-même !)

Je prend 2 écrous M5 et un bout de tige inox de 8 (oui, encore un petit bout de caddie, quand je vous dit "que ça peut resservir") que je vais tailler en biseau.

 Je visse mes 2 écrous sur la vis du tendeur, pas trop serré, juste ce qu'il faut pour la vis puisse coulisser.

Je met le tout à l'étau, avec un bout de cuivre sur le filetage (je suis toujours un soudeur "de merde", donc il va y avoir des escarbilles de soudure qui vont sauter alors je protège mon filetage).

Quelques coups de soudure et de meulage plus tard, tadan : mon nouveau tendeur de guide de chaine.


Et comme je suis bien chaud en ce dimanche soir, tranquille, dans mon hangar, avec de la bonne musique et de la bière, hop, j'en fait un 2ème d'avance ( - :