Vu de dessous |
A l'époque, ça m'avait bien dépanné (ouais, parce que jouer de la pelle et en plus secouer le tamis à la main, moi je trouve ça fatiguant).
Cette année, justement pour faire les finitions de la fameuse piscine que je restaure, c'est plus de 7m3 de graviers de drainage que je dois tamiser.
"Mais caisse tu fous encore à tamiser ? T'en a pas marre ?!"
Bin j'ai pas vraiment le choix. C'est de la récup ("Non ?! Jure !?") et ça provient de toit d'immeuble où ça a passé plus de 30 ans : y a de tout dedans, du verre, du gravats, et surtout une espèce de poussière/terre, bien crado. Hors de question que je mette ça autour de la piscine après le mal que je me suis donné à restaurer tous ses éléments.
Bon, mais là, la perceuse ne fait plus le poids. Déjà, avec 4 pelles de graviers dans le tamis, elle est plus assez forte pour le faire bouger. Sans parler qu'elle ne peut pas tourner des journées entières; elle va finir par cramer (tamiser du gravier en plein été le sud, ça c'est du taf de bonhomme ... ou de maboul !)
Alors, je vous fais grâce de mes différents (et nombreux) essais, mes loupés (le moteur qui s'envole parce que les pattes de fixation ont lâchés, les coupures électriques parce que les vibrations et les frottements dénudent les fils électriques).
Je vais aller directement à ma formule actuelle qui fonctionne plutôt bien.
J'ai fait un châssis en cornière, au milieu duquel je détourne un moteur de machine à laver (super quand on veux pouvoir faire varier la vitesse)
de son usage normal en le fixant avec ma fameuse platine simple mais costaude.
Par sécurité, autour du balourd, j'ai fixé un bout de pneu ballon (ex-tondeuse autoportée) en cas d'envol de balourd (ça m'est curieusement pas encore arrivé ça).
Pour faire varier la vitesse du moteur, un variateur de chez Ali à 15 balles, ça fait bien le job (l'interrupteur a fini par lâcher, heureusement, j'avais fait une rallonge-interrupteur étanche)
.
Les fils électriques sont protégés dans un tube plastique parce que le moindre frottement sur un morceau de métal les dénude à vitesse grand V, et là, on a, au choix (ou pas), des étincelles, le différentiel qui saute, ou un disjoncteur.
Le balourd qui me donne les vibrations les plus franches, c'est une tige avec au bout un gros bout de fer plat. Au départ, j'ai pris un bout de fer plat excentrés sur l'axe du moteur : ça vibrait, mais pas avec une franche amplitude.
Et pour ventiler le tout, j'utilise ma fameuse ventilation externe, simple mais efficace aussi.
Mon châssis en cornière est boulonné à la grille qui sert de tamis, elle même suspendu par chaines et ressorts (de trampoline) à une vieille balançoire, mais ça c'est le même concept que précédemment.
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